Juchepie au pays de Cézanne
Nous étions en juillet. La terre pouvait bien s’arrêter de tourner. Il n’y avait dans l’air que de l’amour, de la musique, un parfum d’avenir conquérant. Chaque oiseau qui volait porter nos rêves sur le dos, chaque fleur qui s’ouvrait nous parlait de demain, chaque figue que l’on dévorait, gorgée de soleil, nourrissait nos âmes plus que nos corps. Nous…