Elle a posé dans l’entrée un soupçon de dentelle, quelques grammes de tulle, une ombrelle… Ces souvenirs heureux que le temps lui a volés. Puis, à pas glissés, elle a franchi la porte forgée et laissé dormir sous la marquise de verre troublée, ses rêves suspendus..
L’amante désolée s’est fondue dans la brume d’un hiver écossais et a tendu sa main diaphane à une ombre furtive en casaque à boutons dorés. Quel curieux ballet !
Il était une fois deux êtres qui s’aimaient et que la guerre a séparés.
Annie K. Barbier
Texte protégé SACEM
Photo personnelle
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