Montrésor (Promenade pendant le confinement)

En continuité de la visite d’hier à Chédigny, et pour nous mettre sur le chemin du retour, nous avons pris la direction du Château de Montrésor.

Rien que le nom, c’est tout un programme (à vol d’oiseau à 85 kms de chez nous )à une quinzaine de kilomètres à l’est de la ville de Loches

« Un éperon rocheux a accueilli successivement un donjon attribué à Foulques Nerra et intégré au système défensif des comtes d’Anjou en Touraine, une forteresse médiévale construite par Jean IV de Bueil, grand Maître des arbalétriers de France, puis un logis Renaissance édifié par Imbert de Batarnay, influent personnage auprès de quatre rois de France. Après la période révolutionnaire au cours de laquelle le château, mal entretenu, est passé entre les mains de plusieurs propriétaires successifs, le comte Xavier Branicki, émigré polonais, mécène et maire de Montrésor de 1860 à 1870, rachète le domaine en 1849, répare certaines parties du château, en reconstruit d’autres. Il meuble le logis principal en style Second Empire et le décore avec de nombreuses œuvres d’art. Sa famille, toujours propriétaire, habite une partie d’un château presque totalement ouvert au public » (renseignements pris sur le web) »

Le village s’est, comme souvent, construit au pied du château, dès le Moyen-âge. Aujourd’hui il veille sur lui, comme autrefois le château veilla sur le village. Juste retour des choses !

Le château en lui même n’est pas ouvert en ce moment. Par contre, les propriétaires laissent l’accès au parc et aux chemins de ronde. Promenade en solitaires donc, à découvrir chaque recoin d’un monde qui appartient au passé et qui ne révèle que quelques secrets.

Le pique-nique fut un peu aléatoire mais a comblé notre faim. Dommage point de café et même pas une glace sniff !

J’en tire quand même une impression de tristesse générale. Rien d’ouvert nulle part même pas en remontant vers la maison… J’espère que tout ça ne va pas durer des mois. Je plains surtout notre jeunesse et nos petits-enfants. C’est bête à dire mais nous, après tout on a vécu. Et même si l’on a encore beaucoup à vivre, on s’adaptera. Pour les petits bouts, même s’ils sont très jeunes, leur univers est bousculé et j’ai bien peur que pour certains ce soit difficile à vivre.

Je vous souhaite une belle soirée. Je m’en retourne à mon écriture. Au moins, chez moi, je ris de bon coeur, mes personnages étant pris à toutes les facéties.

Annie K.Barbier

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