J’ai lu ces jours-ci cette phrase incongrue et révoltante : « Entre un mari violent et une femme soumise, il n’est pas toujours facile de repérer lequel des deux a le plus de pouvoir »
Je ne sais pas qui a dit ça, mais j’ai fait un de ces bonds …
Franchement, comment peut-on penser qu’une femme soumise ait un quelconque pouvoir, surtout sous la coupe d’un mari violent. Déjà, elle se soumet parce que la peur la tétanise, parce qu’elle sait qu’elle peut y laisser sa peau. Et si elle a des enfants, c’est pire encore parce que ça double ses craintes.
Pardonnez-moi du peu mais il faut être à côté de la plaque pour se poser ce genre de question. J’appelle ça de la philosophie à deux balles et encore je suis gentille. Evidemment, si je n’avais pas ma propre expérience, peut-être verrais-je la situation autrement. Mais voilà, j’ai vécu cette violence physique et verbale à outrance, pas du tout dans ma vie de couple, mais le résultat final était le même.
Quand vous avez la peur au ventre, celle qui transforme vos jambes en coton, celle qui annihile votre esprit, votre volonté, vous perdez tout pouvoir. Parfois, même oser respirer semble inconcevable. D’une torgnole au mépris, d’un œil au beurre noir à la souffrance de l’âme, dites moi où est le pouvoir. Le pouvoir, il appartient à la violence, point barre, surtout si vous êtes désespérément seule. Parce que, malheureusement, autour de vous, tout le monde fait l’autruche. C’est tellement plus confortable même si ce n’est pas glorieux.
Je deviens enragée devant une telle ineptie. Bref, je préfère m’arrêter là..Mais que jamais on ne prononce ces mots là devant moi.
Sur ce, à bon entendeur, salut !
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